vendredi, avril 30, 2010

Moi je parle au vendeur

L'amertume des jours gruge mon coeur d'encre. J'irai là ou l'on me donnera l'aluminium du temps et où l'histoire n'écrira rien de blanc, ni de noir, ni de gris... L'histoire ne s'écrira plus qu'en valse. La valse c'est si beau, deux corps qui se font la paix. On ne verra plus jamais ces amours gravitant sous le ciel lunaire. La pièce décorée ne sera plus au rendez-vous et on ne pourra jamais plus l'y entendre chanté Je t'aime. Plus je m'assois, et plus on dirait que je m'assois. Plus je monte, et plus on dirait que je monte. Plus je tape à l'ordinateur, et plus on dirait que le texte s'allonge.

- Hier soir j'ai été dehors.

L'oripède de l'hypostase se pris à l'oxipidente noirceur du jugement dernier. L'iristaure funacride ne pu plaviosser devant le feu sacré du mornite assombri par le lever du soleil. La douceur des mots me translève dans un état tierce. Mon abri va céder, le corioptère dévore tout sur son passage et l'eximante me persécute, je ne bouge plus.

Mon iris a éclaté, ma pupille dilatée, mon corps vitreux tâché, mon cristallin écrasé, ma choroïde anéantie, mon nerf optique grugée. Pourtant je vois encore loin devant moi.

Mon coeur est malade.


Cédrick Mainville 2010

2 commentaires:

Jérôme a dit...

J'adore tes images. C'est riche, c'est beau, c'est triste aussi, un peu.

Cédrick a dit...

Merci beaucoup ;) Question pour toi par compte... Comment as tu trouver la page de mon blog... ca m'intrigue beaucoup :P