jeudi, février 19, 2009

Tu crois?

Pourquoi tu m'as fait mal?
Tu es venue, tu m'as blessé
Mon coeur, tu ne l'as pas raté
Et tu m'as fait mal


Pourquoi tu m'as blessé?
Je ne t'avais rien fait moi,
Je ne t'avais rien demandée,
Je me demande encore pourquoi


Pourquoi as-tu voulu que je souffre?
L'ai-je mérité
Ou es-tu aussi cruelle que tu le prétend?
J'aurais préféré me faire frapper
Un coup de ta ''fausse cruauté''
Je me suis demandé pendant un temps
Pourquoi tu n'as pas préféré me malmener
Comme tu préfèrerais surement
Dans ton joli monde où tu te crois apte à une grande méchanceté
Je souffre...


Pourquoi as-tu voulu mon malheur?
As-tu vraiment voulu que je pleures?
Ou tu voulais peut-être me faire peur?
Voulais-tu plutôt percer mon coeur?


Sauve moi...
Je me noie
Dans l'océan noir de mon coeur
J'entend déjà le divin choeur


Dernier instant,
Je n'y croyais plus,
Pendant un moment,
Je n'en pouvais plus


J'ai moins mal,
Tu me fais sentir mieux maintenant
Je ne comprend pas...
Tu comprends toi?


Ah voilà! Déjà...
Simplement je croyais,
Plutôt je pensais...
Que je n'étais plus là...
Mes souffrances ont pris un terme
Je n'y suis plus,
Je n'ai pas encore compris
Je ne crois plus avoir mal,
Est-ce plutôt un mal qui engourdi?
Un mal qu'on ne rescent plus
Qu'on croit évaporé
Comme l'amour perdu
L'amour éphémère
Qui nous laisse choir,
Sans rien,
Je ne ressens plus rien
Sans mon coeur que tu as percé
Déchiré, brisé, lancé,
Blessé...


Explique-moi!
Quelle était ton intention?
Pourquoi me l'as tu volé?
Avais-tu une intention,
Ou simplement par pur égocentrisme,
tu as pris quelque chose que tu voulais?
J'e t'ai laissé le prendre, sans bouger,
Sans offrir résistance
Parce que c'est avec plaisir que je te l'aurais laissé,
Mais tu t'es contentée de prendre sans penser.
Pourquoi cela? Pourquoi me l'as tu dérobé?
Je me pose encore la question,
Question qui m'obsède et qui me rend fou
Ça me tue d'y penser...


Ouf... une chance que j'ai encore toute ma luciditié
Et que je ne me laisse pas emporter par la folie,
Je vais rejoindre mon ami à bottes mauves
Avec son grand sourire maussade
Son parapluie orangé, son sac de voyageur bleu
Sa gaité inhabituelle et son sens de l'humour douteux
Il gambade et fait des tartes aux pommes
et dirige, par la même occasion une chorale de danseuses,
Danseuses albinos russes s'épilant les jambes
Au milieu du parc lunaire sur la troisième avenue.


Ça me tue...


Cédrick Mainville 2009

1 commentaire:

Sandra Lévesque a dit...

Wow, t'as vraiment du talent, continu comme ça ;)